La future Anne Vernon naît à Saint Denis, faubourg de Paris surnommé la « Banlieue Rouge ».
Elle est alors pour l’état civil Edith Antoinette Alexandrine Vignaud, nous sommes le 24 Janvier 1924, 1925 selon certaines sources. Saint Denis est une banlieue ouvrière où les cheminées d’usines servent de décor et leurs fumées d’horizon. Comme dit Anne Vernon qui s’en souviendra encore des années plus tard : « Je suis née dans un endroit où tout était d’une laideur incroyable ! ». Les parents d’Edith sont ouvriers et elle a la chance d’avoir une sœur pour partager ses jeux d’enfants dans la grisaille ambiante. Au grand dam du père, d’ailleurs, qui rêvait de garçons pour parler politique et mécanique et se retrouve dans une maison de filles où l’on parle coiffure, chiffons et…Art. Car d’aussi loin qu’elle s’en souvienne, Anne Vernon a toujours rêvé de peinture et ne se posait aucune question sur sa vocation.
Il fallait bien songer à créer de la beauté puisqu’il n’y en avait pas autour d’elle.
Le père, frustré des études qu’il n’a pas pu faire ne veut rien entendre de cette histoire et flanque sa progéniture en math fortes où la future vedette ne comprend pas un traître mot de ce qu’on tente de lui inculquer. Pour elle il s’agit là de théories abstraites qui n’ont aucun sens et elle subit ses cours comme des pensums qui ne lui apprendront que la profondeur de l’ennui.
Edith veut vivre et apprendre les choses d’elle-même. A l’école de la vie, pas alignée sur un banc d’école comme un oignon studieux qui serait condamné à trouver de quoi germer dans toutes ces théories foireuses !
Il est intéressant de se souvenir qu’à la faveur d’un été de vacances au bord de mer, la maman des deux petites diablotines, croyant sa progéniture sur le sable à faire des pâtés, s’installa à une terrasse ensoleillée pour y prendre tranquillement l’apéritif. Quelle ne fut pas sa surprise de voir arriver ses deux filles chantant aux terrasses et n’oubliant surtout pas de se faire payer ensuite par les touristes amusés.
Depuis toujours, Anne souhaitait deux choses : s’exprimer et se débrouiller pour y arriver le plus vite possible ! Et puis surtout elle veut apprendre, certes, mais ce qui l’intéresse, pas ce qu’on lui inflige.
Le salut viendra à la faveur d’une promotion sociale.
Le père d’Edith peut en effet améliorer grandement sa situation mais cela implique de quitter (enfin) Saint Denis pour Enghien. Elle réussit la prouesse de convaincre ses parents de rester à Paris pour poursuivre ses études. Elle se voit installée dans une petite chambre de bonne à Saint Germain des Prés et suit les cours des beaux arts en élève libre. C'est-à-dire qu’elle y assiste selon ses propres disponibilités, ne paie pas de minerval mais n’a pas le droit de passer les examens et d’obtenir un diplôme. Mais le diplôme n’est pas ce qui intéresse Edith, ce qui l’intéresse c’est le savoir.
Passionnée de mode, à quinze ans elle a la possibilité de déjà gagner sa vie. Avec l’effronterie de sa jeunesse et jolie comme un cœur, elle se présente dans les maisons de couture avec ses croquis et retient l’attention de Marcel Rochas.
Anne n’a que 16 ans.
La maison Rochas vient de se créer un département cinéma, la nouvelle venue y est assignée et se retrouve d’emblée sur le tournage de « Falbalas » avec Micheline Presle, star numéro un de la France occupée. Dès que Jacques Becker le metteur en scène du film aperçoit la jolie demoiselle, il lui propose de l’engager sur le film. Edith refuse, elle n’est pas là pour ça, devenir actrice ne l’intéresse pas. En travaillant chez Rochas, elle va faire d’agréables rencontres et peu à peu s’intégrer dans « la bande à Cocteau » se faisant un ami pour la vie de Jean Marais.
C’est sur un autre tournage, avec une autre vedette, celui de Mademoiselle X avec Madeleine Sologne que son destin d’actrice vase concrétiser.
Cette fois c’est le directeur de production, monsieur Darbon qui la repère et exige un bout d’essai sur un ton qui ne souffre aucun refus. Comme il n’y a personne pour lui donner la réplique, Darbon attrape au vol le dialoguiste du film, un certain Marcel Achard, qui sera le premier partenaire d’Anne Vernon.
En vivant à Saint Germain des Près, berceau de l’existentialisme en ces temps troublés, elle s’était trouvée d’emblée au cœur de l’intelligencia parisienne de l’époque. Elle prendra aussi pleinement conscience de tous les arcanes du chic, de la distinction et de la beauté, et n’hésitera pas à se faire retoucher le nez. Mais si l’existentialisme implique les pantalons crasseux, les pulls troués et les cheveux gras. Edith refuse d’en entendre parler. Edith est une coquette dans l’âme, toujours tirée à quatre épingles et propre comme un sou neuf, pénurie de savon ou pas. Pour elle, le look Juliette Gréco il n’en est pas question ! Sartre, Vian, de Beauvoir peuvent bien aller se faire pendre avec leurs théories révolutionnaires si on ne peut pas les appliquer en portant une jolie robe à fleurs. La jeune fille ne s’est pas hissée de Saint Denis aux salons Rochas pour faire de nouvelles concessions à la laideur sous prétexte que c’est à la mode !
Chose amusante à relever, Daniel Gélin est à l’époque le plus acharné des théoriciens locaux à un point tel que la journaliste France Roche l’a surnommé Saint Gélin des Prés. Dans quelques années il sera le partenaire à succès d’Anne Vernon.
Malgré son refus obstiné de faire partie du bataillon d’accortes starlettes et autres « découvertes » du cinéma français, la jeune Edith va malgré tout faire ses débuts sur les planches. Des débuts bien inattendus.
En attendant, le bout d’essai improvisé portait ses fruits.
J’ignore si Achard fut bon comédien mais le chef opérateur Christian Matras l’avait magnifiquement photographiée et sublimement éclairée. Le producteur André Paulvé, immédiatement convaincu alla la chercher chez Rochas, la prit par la main et la traîna derrière lui jusque dans le salon de l’illustre Tania Balachova, la plus courtisée des professeurs d’art dramatique de Paris. Jouvet ne compte pas, il est à Rio durant l’occupation.
Tania Balachova tendit un texte à notre héroïne tétanisée et lui demanda de le lire.
La première phrase était « Il est mort ? »
Ce qui décontenança la pauvre jeune fille tremblante. Lorsqu’elle comprit qu’il s’agissait d’une jeune fille refusant de croire que son grand amour était mort tué au front, elle éclata en sanglots et voulut se sauver. Evidemment, l’avisée Tania la retint.
Pour qu’elle puisse arrondir ses fins de mois, Cocteau lui a proposé de devenir la doublure de la belle Gaby Sylvia, laquelle se produit sur scène dans « Huis Clos » de l’incontournable Jean-Paul Sartre. Accessoirement, Gaby jouit d’une santé légendaire et est la directrice du théâtre où se joue la pièce. Autrement dit, elle n’envisage pas un instant de défaillir et de se faire doubler par qui que ce soit. Bref Edith allait être payée à ne rien faire.
Elle fit pourtant.
Défiant tous les pronostics, Gaby tomba malade et Edith fut appelée au secours comme le prévoyait son contrat. Si la réputation d’élégante coquette de la belle Gaby Sylvia n’a rien à envier à celle de sa doublure, les deux femmes sont loin d’être taillées sur le même patron. Edith est une florissante demoiselle d’un mètre 70 et pourvue de tous les avantages souhaitables par dame nature. Gaby a au moins dix centimètres de moins qu’elle et a la poitrine très menue. Ceci implique qu’il y a de faux seins solidement cousus à sa robe de scène.
Edith fera donc ses premiers pas sur scène dans une robe nettement trop petite d’où émergent quatre seins, les siens et ceux factices de Gaby et avec…son texte en main qu’elle va lire ! La jeune doublure n’ayant eu ni le temps ni l’idée de mémoriser le texte de Sartre. Sans doute le public fut il convaincu qu’il s’agissait là d’une expérimentation existentialiste, je l’ignore, toujours est il qu’Anne fut très applaudie!
Elle fut applaudie et à sa grande surprise se sentit étrangement bien sur scène. Faire du théâtre lui plaisait.
Elle accepta d’autres propositions qu’on lui fit, d’abord intriguée puis fascinée par ce métier pour lequel elle n’avait aucune formation mais qui lui demandait, comme la peinture, de faire appel à ses émotions, à ce que l’école de la vie lui avait appris. Dans dix ans jour pour jour elle aura aligné dix fils et douze pièces. Ce sont les Anglais qui à la faveur d’un tournage en 1949 rebaptiseront la jeune comédienne Anne Vernon car pour eux Edith Vignaud ce n’est décidément pas possible à prononcer. Dans quelques années, ils auront affaire à une certaine Mylène Demongeot ! Ils la rebaptiseront d'autorité Nicole.
En 1950, la France sort enfin du long tunnel de l’après guerre et de son cortège de privations, l’horreur commence à s’oublier. L’embargo Hitlérien disparu, les stars hollywoodiennes peuvent déferler en toute liberté sur les écrans mais le cinéma français va offrir aux yeux émerveillés du monde deux nouvelles merveilles filmées : Martine Carol et Gina Lollobrigida respectivement dans « Caroline Chérie » et « Fanfan la Tulipe ». Mais les nouvelles venues dans le cœur des Français ne sont plus dès l’année suivante deux mais trois. Martine, Gina et Anne.
Anne la délicieuse qui fait un triomphe dans un film de Becker qui ne l’avait pas oubliée depuis « Falbala » : Anne qui a le premier rôle dans « Edouard et Caroline » face à Daniel Gélin.
Sur un sujet assez faible de la belge Annette Wademant, le duo de comédiens fait un malheur autour…d’une robe ! Caroline a en effet raccourci sa robe de soirée avant de se rendre à une réception et les transformations ne sont pas au goût d’Edouard.
Voilà toute l’affaire et le succès est colossal.
La France enfin peut se régaler de sujets anodins, il n’y a dans le film de Becker aucune référence à l’armée au danger, à la mort, aux privations, ce qui était encore le cas dan les films de Martine et de Gina. « Edouard et Caroline » n’était pas le premier film d’Anne Vernon, elle avait finalement débuté au cinéma depuis 1948 et un de ses premiers films : « Ainsi Finit La Nuit » bouleversa complètement sa vie. Non qu’il suscita chez elle une passion folle pour la caméra ou que son sujet ait transcendé l’âme de la jeune actrice, mais parce qu’Anne Vernon tomba raide dingue de son partenaire dès le premier regard : le très célèbre Claude Dauphin divorcé de l’actrice Rosine Deréau et de 22 ans son aîné.
Claude ne fut bien évidemment pas insensible au charme de la délicieuse Anne et bientôt, on parla d’eux comme d’un « couple de la scène et de l’écran français ». Pourtant, dès le dernier tour de manivelle du film donné, dès le pot d’adieu avalé, Claude partait pour Hollywood, Anne pour l’Angleterre et l’Italie, la séparation professionnelle des tourtereaux va durer un an sans diminuer leurs sentiments. Enfin réunis à Paris, ils louèrent un simple appartement rue Champollion et coulèrent des jours heureux.
Anne Vernon est une star, un cœur en beurre pour le public des années 50. Elle n’en est pas particulièrement impressionnée et préfère le théâtre où les émotions ne sont pas morcelées pour raisons techniques, mais faire du cinéma et voir ses cachets augmenter de film en film n’est pas pour lui déplaire. De plus, Anne est gracieuse, jolie comme tout, aimable, souriante, raffinée, intelligente, bref, partout où elle passe elle laisse un sillage d’amis sincères qui l’apprécient pour ses grandes qualités humaines. Même si Anne Vernon n’a pas la réputation d’un tendron facile, elle sait tremper sa plume dans le vitriol et sa langue dans le fiel ! La dame n’apprécie pas les satellites qui gravitent autour des acteurs, qu’ils soient de la presse ou d’ailleurs et quelques uns se sont fait mettre sur orbite par un trait cinglant et sans réplique.
Lorsque le magazine Cinémonde imagine une nouvelle série de reportages où les plus grandes vedettes sont suivies toute une journée par un envoyé spécial, Anne est sollicitée avant Jeanne Moreau et Michèle Morgan.
Son amour du théâtre et le succès qu’elle y remporte tiendront Anne Vernon relativement éloignée des écrans. Elle choisit avec parcimonie et en fonction de son emploi du temps les projets qui lui plaisent. Souvent d’ailleurs pour y retrouver quelques uns de ses bons amis comme la magnifique Danielle Darrieux ou l’éternel Jean Marais. L’année 1957 est extrêmement fertile pour Anne à l’affiche de trois films et jeune mariée.
Elle est devenue madame Robert Badinter le 31 Octobre 1957. Il est alors jeune avocat mais fera la carrière politique que l’on sait.
Il s’écoule parfois plusieurs années entre deux films d’Anne Vernon mais chacun de ces « retours » est vivement remarqué à défaut d’être célébré. Elle est en 1964 choisie pour être la mère de Catherine Deneuve dans le film 100% chanté de Jacques Demy et c’est cette prestation en playback qui la figera à jamais dans l’histoire du cinéma français.
Anne Vernon reste très solaire, magnifique et distinguée, mais en artiste aguerrie, elle sent non seulement que le cinéma lui apporte de moins en moins de joies mais que la relève qui se prépare n’a pas de quoi lui titiller l’imaginaire. Anne Vernon n’est pas Yé-yé et avoir donné la réplique à Sylvie Vartan dans "Patate" semble lui avoir suffi. Le cinéma en cette fin des années 60 explose en une libération des mœurs soixante-huitarde, il est de bon ton maintenant de se déshabiller à tout bout de champ et de se complaire à monter la violence. Un cinéma dépoétisé n’a rien pour plaire Anne Vernon, elle ne s’y sent plus à sa place, estime la page tournée. Et non seulement le cinéma a cessé de lui plaire mais le temps a passé.
Anne Vernon s’est toujours considérée non comme une actrice qui peint mais comme une peintre qui fait du cinéma. Or les pièces et les tournages la privent trop souvent du plaisir de ses pinceaux. Anne quitte Paris, s’installe dans le Var et s’adonne à son exclusive passion de toujours la peinture. Anne Vernon la magnifique se remariera encore deux fois et ne reviendra jamais au cinéma.
Peu à peu l’oubli se fit sur Anne Vernon l’actrice.
Elle fera reparler d’elle d’une manière aussi curieuse que ses débuts d’actrice dans « Huis Clos » : Pour un de ses amis vivant sur une île grecque et se nourrissant uniquement de poisson et de lapin, elle concocta un petit livre de cuisine sur les 111 meilleures façons d’accommoder le lapin. Devant l’enthousiasme de son ami, Anne accepta de publier son œuvre et le succès fut au rendez-vous culinaire. Il dure d’ailleurs toujours près de 40 ans après sa publication. Interviewée par Chancel à la radio, Anne s’amusera beaucoup de ce succès inattendu et commentera : « Depuis je reçois une foule de lettres qui me disent : voici la 112ème recette…J’ai au moins une centaine de 112èmes recettes pour accommoder ces pauvres lapins ! »
Ensuite le silence se fit.
Anne Vernon peintre et fin cordon bleu parfois se disait « Tiens, c‘est vrai ! Je faisais du cinéma…Autrefois. ».
Le 9 janvier 2024, Anne Veron souffla ses cent bougies.
QUE VOIR?
1948 : Le Mannequin Assassiné : Quel titre pour un début de carrière quand on sort de la maison Rochas
1948 : Ainsi Finit La Nuit : Le film de la rencontre avec Claude Dauphin.
1950 : Shakedown : Etrange incursion d’Anne dans un film américain produit par Universal.
1951 : Edouard et Caroline : Le couple idéal 1951 se chamaille autour de la longueur d’une robe du soir durant une heure trente et cela reste un régal.
1951 : L’Inconnu des Cinq Cités : Cette chose étrange fut produite avec des capitaux Américains et l’on trouve au générique le nom de la belle des belles Gina Lollobrigida bien en dessous de celui d’Anne Vernon.
1951 : Le Chevalier des Croisades (Geneviève de Brabant) : Anne s’internationalise, la voici en Italie caracolant dans les bras de Rossano Brazzi
1952 : Massacre en Dentelles : Anne commissaire de police charme et choc mène l’enquête avec le journaliste Raymond Rouleau.
1952 : Rue de l’Estrapade : Anne, mariée au beau pilote de course Louis Jourdan qui la trompe se venge avec Daniel Gélin toujours là quand il faut ! Le film est très plaisant à voir mais on peut s’étonner du fait que Jacques Becker l’ait « commis » entre « Casque d’Or » et « Touchez pas au Grisbi ». Entre ces deux chefs d’œuvres, cette gentille rue de l’Estrapade n’avait aucun espoir de postérité !
1953 : Cinq Heures de Terreur : Anne dans les bras de Glenn Ford, cela se refuse il ?
1953 : La Loterie de l’Amour : Anne et le cinéma anglais qui fait d’elle la partenaire de David Niven et lui vaut quelques jours de tournage sur les rives du lac de Côme. Magnifiquement habillée, dans un technicolor flamboyant, Anne illumine toute ses scènes malgré un personnage improbable de mathématicienne.
1953 : Jeunes Mariés : Gilles Grangier nous avait habitués à plus de discernement dans le choix de ses scénarii, celui-ci fait d’Anne la jeune épouse de François Périer qui croit avoir été violée par un soldat américain (ou même plusieurs, qui sait ?) pendant que son petit mari est parti à la recherche de son appareil photo !
1955 : L’Affaire des Poisons : Anne dans ce film est purement merveilleuse face à son amie Danielle Darrieux ici en très altière Montespan. Lorsque je vis ce film pour la première fois je me dis qu’Anne Vernon aurait été une merveilleuse Angélique idéale.
1955 : La Belle des Belles : Anne est la seule Française au générique de cette production italienne entièrement dévouée au culte de Gina Lollobrigida à qui le titre sied à merveille.
1956 : Ce Soir les Jupons Volent : Retour à la haute couture pour Anne dans ce film au casting qui laisse rêveur puisqu’il réunit Anne à Sophie Desmarets, Brigitte Auber Ginette Pigeon et Jacqueline Porel. Seuls les fans du cinéma des années 50 peuvent comprendre !
1956: Le Long des Trottoirs : Un chef d’œuvre « impérissable » de Léonide Moguy avec la belle Danik Patisson en fille perdue et Anne en assistante sociale essayant de l’arracher à son bitume et son réverbère.
1956: Soupçons : Le couple vedette du film est formé par Dora Doll et Jacques Castelot, couple hétéroclite s’il en est. Le tout est ici de savoir qui a empoisonné…Frank Villard !
1957 : Les Lavandières du Portugal : Pauvre Anne flanquée de Jean-Claude Pascal comme partenaire dans un film qui ressemble surtout à un dépliant publicitaire pour vacances portugaises !
1957: Police Judiciaire : Un Aimable policier de série B.
1957: Fric-frac en Dentelles : Le cinéma français abonne Anne Vernon aux fantaisies de Darry Cowl qui sévissait déjà dans « les lavandières du Portugal ».
1959 : Casque Blanc : Incursion dans le cinéma espagnol dans l’ombre d’Elisa Montés.
1959: Le Général Della Rovere : Roberto Rossellini dirige Anne face à Vittorio de Sica.
1964 : Les Parapluies de Cherbourg : Anne mère chantante de Catherine Deneuve pour Jacques Demy.
1964: Patate : Les films se suivent et ne se ressemblent pas, celui-ci met en vedette Sylvie Vartan. Jean Marais et Danielle Darrieux participent à l’œuvre !
1965 : L’Homme de Mykonos : L’artiste Gabriele Tinti aimant la peinture, l’amour et l’eau fraîche, vivant heureux sur son île de Mykonos, surtout grâce à son épouse la belle et très efficace femme d’affaires Anne Vernon, songe sérieusement à l’occire pour s’offrir en toute quiétude des galipettes avec Véronique Vendell ! On croît rêver !
1966 : Tonnerre sur l’Océan Indien : Anne est peu présente, mais voir Gianni Esposito en Napoléon est assez intéressant !
1966 : Roger la Honte : Ce film est magnifique avec un Georges Géret saisissant dans le rôle titre.
1966 : Le Voleur : Alias Jean-Paul Belmondo dans un film de Louis Malle.
1966 : Le Démoniaque : Sur base d’un roman de James Hadley Chase transposé à Cannes durant le festival, nous voici en pleine enquête sur le meurtre de starlettes en bikini !
1968 : Meurtre en Liberté : Adieux au cinéma pour Anne, mais du haut de l’affiche !