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BELINDA LEE





Belinda Lee est morte à 25 ans. Plus exactement trois mois avant de fêter ses 26 ans. Elle était une véritable star internationale et une des plus belles femmes du monde. Pourtant sa mort brutale n'étonna personne comme s'il s'agissait de l'épilogue inévitable d'une chronique annoncée. Elle-même avait commenté quelques semaines plus tôt: "Je suis supposée être au sommet pourtant je sens que ma vie dérape, il faudrait peut-être que je meure jeune comme Jean Harlow sinon je vais finir dans l'alcool ou la pornographie la plus minable!" L'année précédente elle avait été la grande vedette de six superproductions internationales. Elle continuait sur une lancée flamboyante après plus de vingt succès consécutifs au box office. Rien ne pouvait dans sa carrière justifier une remarque aussi pessimiste et déjà tellement désabusée


Belinda Lee vient au monde le 15 mai 1935 dans le Devon en Angleterre. Son père est un ancien capitaine de l'armée britannique reconverti dans l'hôtellerie et qui a épousé la fleuriste attitrée de son établissement. Belinda qui restera fille unique reçoit l'éducation stricte imposée aux demoiselles de son époque. La guerre provoque son éloignement de Londres pour un pensionnat de jeunes filles dans son Devon natal. Belinda est une fille saine et sportive, adorée de tout le monde. On la surnomme affectueusement Billie et elle est une véritable championne au hockey. Déjà à l'époque elle clame à toutes ses camarades de pensionnat comme aux oreilles de ses professeurs qu'elle deviendra une actrice célèbre.


En 1947, elle a 13 ans et a enfin réussi à obtenir l'autorisation paternelle pour étudier l'art dramatique à Londres. Bientôt ses parents vont se séparer et sa mère viendra elle aussi s'installer à Londres pour être plus près de sa fille adorée. En 1952, elle a 17 ans et obtient une bourse d'études pour le conservatoire. Belinda touche du bout des doigts l'accomplissement de ses rêves les plus fous. Mais ce n'est qu'un début et en quelques mois son destin va s'envoler dans une spirale infernale qui ne s'arrêtera plus.


En 1953 elle a à peine fait quelques pas sur scène qu'elle est repérée par un producteur, Val Guest, qui lui propose un rôle dans le film qu'il prépare: 'The Runaway Bus". La mythique Margaret Rutherford en est la vedette au côté de l'excellente Marianne Stone. Belinda y débutera au côté d'une autre blonde nouvellement venue au cinéma: Lisa Gastoni. Belinda a 19 ans à la sortie du film et se sent prête pour voler de ses ailes. Elle s'installe dans un modeste petit appartement avec une autre jeune actrice débutante qui sera surtout célèbre pour avoir épousé Marlon Brando: Anna Kashfi. Mais leurs destins prendront des voies diamétralement opposées.


Val Guest, pour la promotion du film envoie Belinda et Lisa chez le photographe Cornel Lucas pour une première série de photos publicitaires destinées à la presse. Cornel Lucas a 15 ans de plus que Belinda. Il est le photographe portraitiste officiel des stars du cinéma britannique. Il recevra d'ailleurs un Oscar national spécial pour sa collaboration essentielle à l'industrie du film. Cornel Lucas est déjà célèbre pour ses portraits de Brigitte Bardot, Dirk Bogarde, Lauren Bacall, Anouk Aimée, Joan Collins et surtout...Diana Dors. Dès leur première rencontre, Cornel Lucas qui voit pourtant défiler les plus belles femmes du monde devant son objectif va tomber follement amoureux de la jeune Belinda Lee. Coup de foudre sera on ne peut plus réciproque.



En juin 1954 le couple se marie. Belinda affiche alors une blondeur platine , une coiffure parfaite et des robes bien proprettes. Toujours tirée à quatre épingles, elle tient à faire bonne figure au bras de son mari plus âgé.

L'œil tendre elle avoue en rougissant vouloir quatre enfants et avoir déjà choisi leurs prénoms. Mais Lucas est d'abord et avant tout photographe. Il mitraille sa jeune épouse ravie et inonde les bureaux de presse de ses photos. On va bientôt recenser plus de 10.000 clichés différents en circulation.


Belinda y est platine et un rien guindée comme si elle tenait par dessus tout à ses bonnes manières d'épouse anglaise. On la voit appuyée à la barrière impeccablement blanche de leur cottage, coiffant son petit chien, taillant ses rosiers dans son jardin typiquement anglais, dressant la table, se réchauffant au coin de la cheminée ou se parfumant devant sa coiffeuse. Mais sur certains clichés, éclate une sensualité foudroyante, presque animale, presque agressive, sauvage. Sous la mise en plis parfaite de la ménagère anglaise couve la sensualité folle d'une Ava Gardner, d'une Rita Hayworth ou d'une Brigitte Bardot.


Les photos de Belinda Lee ont à ce point envahi le paysage anglais que le cinéma se trouve paradoxalement en retard. La publicité faite autour d'elle est digne d'une star et elle a à peine tourné. La RANK va mettre les bouchées doubles et lui signer un contrat de sept ans. Ce qui la lie au même studio que Jean Simmons et Diana Dors. Diana Dors à qui on a beaucoup comparé Belinda à cause de leur blondeur platinée commune. Il fallait bien trouver quelque chose à dire pour justifier l'incessante publication des photos de Belinda. Etrangement, au milieu des années 50, la comparaison est à l'avantage absolu de Diana, véritable archétype de la beauté de son époque. On aime les rondeurs suaves, les femmes petites en toutes en courbes. Diana Dors n'est-elle pas la Marilyn anglaise?






Or Belinda Lee est plus sportive, plus grande et ses traits anguleux sont loin de convaincre. On parle d'elle comme d'une figure d'oiseau de proie, un visage taillé à la serpe difficile à éclairer et à photographier plus encore. Bien entendu on l'ignore, sa beauté a tout simplement 30 ans d'avance sur son temps. Elle préfigure les femmes plus modernes que seront les grands top model des années à venir, de Jean Shrimpton à Linda Evangelista.


Aujourd'hui Diana Dors ne serait plus reçue en casting et Belinda Lee serait sans aucun doute possible un top model richissime. mais dans les années 50, c'est rigoureusement l'inverse.

La RANK elle-même qui envoie Belinda couvrir tous les festivals de cinéma pour y représenter l'Angleterre y envoie aussi Diana Dors ce qui contraint les deux actrices à poser ensemble. Sur les clichés parvenus jusqu'à nous, Diana a parfois l'air d'être la mère de Belinda. Ou sa tante de province. Belinda est tout simplement radieuse à côté d'elle mais elle ne convainc pas ou en tout cas moins bien le public de son époque. Son mari la persuade d'abandonner le blond platine pour retrouver sa blondeur naturelle de miel doré afin de dissuader les comparaisons toujours désavantageuses avec Diana.



En 1956, lorsqu'elle est présentée à la reine d'Angleterre en même temps que Marilyn Monroe, Brigitte Bardot, Anita Ekberg et Joan Crawford, Belinda aura déjà tourné dix films. La RANK on le voit a mis un point d'honneur à rattraper le temps perdu. Pourtant, madame Lucas n'est pas entièrement satisfaite. D'ailleurs le jour de la présentation à la reine, elle est la moins photographiée de toutes les actrices présentes. Ce soir là, même Joan Crawford qui s'apprête à fêter ses 50 ans attire plus l'attention qu'elle et récolte plus d'hommages dans la presse anglaise. Le cinéma anglais considère toujours Diana Dors comme sa grande vedette et s'est terriblement entiché de Brigitte Bardot et de Mylène Demongeot. Les scénarii que reçoit Belinda sont au moins passé par les mains de ces trois là avant d'atterrir dans sa boîte aux lettres. Elle a tenu son premier grand rôle face à...Benny Hill! Son mari toujours de bon conseil lui propose de se retourner vers le théâtre qu'elle adore et Belinda connaîtra un joli succès dans "Comme il vous Plaira". Un Shakespeare s'il vous paît.


En 1957, sa vie va prendre l'ultime accélération. Celle qui lui sera fatale. Alors qu'elle tourne avec Louis Jourdan à Paris et qu'elle met la main aux ultimes détails de sa nouvelle décoration intérieure, elle part pour Venise honorer la Mostra au bras de Curd Jürgens. Ensuite elle doit débuter le tournage de son premier film italien sur lequel elle compte beaucoup. 



Belinda fait la rencontre du prince italien Filippo Orsini.


Orsini est un des playboys les plus en vue de la via Venetto avec un physique de don juan classieux, sorte de Renato Salvatori qui serait mâtiné de James Bond. Orsini est Prince de Solofra, duc de Gravina, Prince de Roccagorga et Vallara, Prince du Saint Empire romain germanique, et adjoint au trône pontifical. Héros très décoré de la seconde guerre mondiale, il est marié à Francesca Romana, Countess Bonacossi de son état. En outre, ils ont deux fils et vivent dans un palais à la Via Panama. Certes, Filippo vit une vie de don Juan, c'est presque une tradition en Italie où le divorce est toujours interdit et le restera probablement dans sa caste. La noblesse du sang ne permettant pas toujours tout ce à quoi la loi consent. L'essentiel étant que les dignes apparences du rang soient sauves. Filippo n'est-il pas, comme le veut la tradition de la famille Orsini, premier camériste du pape? Imagine-on un homme divorcé tenir ces fonctions auprès de sa sainteté ?


Belinda Lee est une star de cinéma débarquant à Rome où elle est attendue comme la plus belle femme du monde. Car si Hollywood n'a manifesté aucun intérêt à son égard il n'en a pas été de même en Italie où les photos de Cornel Lucas ont fait sensation. Autrement dit ce n'est pas le genre de femme avec qui on peut se permettre une petite amourette aussi discrète que sans lendemain soldée par un bracelet ou un ravissant petit tableau de maître.

Orsini va l'apprendre à ses dépens.



Malheureusement pour eux, ces deux là s'embrasèrent littéralement dès qu'ils se virent pour la première fois. Belinda tenta bien de donner le change en s'affichant avec Rossano Brazzi ou Massimo Girotti avec qui elle se balade au clair de lune pour faire illusion. Mais le paparazzo est une race endémique à la nuit romaine et ne s'en laisse pas si facilement conter.


Belinda demande le divorce, demande un congé à la Rank pour pouvoir rester en Italie sous prétexte d'une folle passion pour le cinéma national. Mais pour elle le cinéma italien ne s'appelle pas Cinecitta mais Orsini! Et ca tout le monde le sait.


Tout le monde dans la haute société romaine va tenter d'étouffer le scandale. Jusqu'au roi Farouk d'Egypte de passage clamant partout que c'est en fait lui la grande passion de la blonde anglaise. Rien n'y fera. Les paparazzi ne lâcheront pas. Alors Belinda avoue tout sans imaginer les conséquences qu'aura son histoire d'amour. Ses aveux iront jusqu'à ébranler le trône pontifical et secouer l'arbre généalogique entier de la famille Orsini pourtant une des plus vieilles et des plus nobles d'Italie. Belinda se lance dans des premiers aveux à peine dissimulés: "Oui, l'Italie a fait de moi une femme" et d'avouer fièrement ne même plus se maquiller, laisser pousser ses cheveux comme bon leur semble, maintenant trop libre pour encore se contraindre à quoi que ce soit. Le scandale éclate! La presse s'en empare. Le couple Lee-Orsini est dépassé par les évènements. Le pape est le premier à lever la tempête, exigeant qu'Orsini reste loin de cette damnée Belinda Lee!

Il refuse! Le pape maudit  alors sa famille, chasse Orsini et tous ses descendants du Vatican jusqu'au jugement dernier et même après.



La princesse Orsini, jusque là éduquée à regarder ailleurs pendant les liaisons discrètes de son mari s'estime bafouée. A juste titre, d'ailleurs. Elle surprend Belinda Lee, exige d'elle qu'elle fiche la paix à son mari. Refus là aussi! Excédée la princesse quitte le palais conjugal ses enfants sous le bras. Cornel Lucas débarque dare-dare à Rome. Histoire d'y jouer les maris modèles et calmer la tempête. Belinda à la grande stupéfaction de Cornel ne se prête pas au jeu "Je n'aime plus mon mari, je ne suis plus la petite dinde qu'il a épousée, ce mariage est terminé!" La RANK à son tour s'en mêle. D'abord ravie de tant de publicité gratuite mais très vite effrayée par les proportions que prend la scandale, elle exige que Belinda rentre immédiatement en Angleterre.

Toujours la même réponse: NON!


Pendant le festival de Cannes 1958 le couple scandaleux se cache dans la villa d'un ami au Cap d'Antibes. Mais les reporters violent la propriété, escaladent les mur d'enceinte et découvrent au passage les amours secrètes de Maurice Ronet et Anouk Aimée qui se cachaient là à l'abri des curieux!

Le couple illégitime le plus célèbre du monde va vivre une folle période de chassé croisé avec la presse et ponctuée des inévitables tentatives de suicide propres au genre. Belinda prend une surdose de barbituriques.

Orsini se taille les veines. Hospitalisé dans le même hôpital que Belinda il est transféré en clinique psychiatrique. Puis le pape exige, toujours en vain, qu'il entre dans un monastère et s'y fasse oublier plusieurs siècles!

Belinda sera plus malléable et rentrera en Angleterre, le temps d'un film, histoire de calmer la RANK.



Le gouvernement italien qui se croyait débarrassé d'elle finit par l'expulser trois semaines après son retour. Belinda se réfugie à Paris. Orsini la rejoint non sans s'être offert la nouvelle Lancia décapotable pour le trajet! 

Finalement le couple s'installera pour un temps à Munich, le temps que Belinda y tourne un film.

Evidemment, avec le temps, Belinda et Filippo ont gagné les faveurs du public. Ils représentent la beauté et les belles amours contrariées. Leurs ennemis sont le symbole de tous les carcans de l'époque. La religion, l'employeur, la haute société. Le pape comme la RANK en seront pour leurs frais!

Si Belinda a d'abord été traînée dans la boue par les médias internationaux, les propositions de films se sont littéralement abattues sur sa tête et elle n' a plus cessé d'enchaîner les tournages et les premiers rôles voire les rôles titres. Elle est Messaline, Lucrèce Borgia et la belle Marie des Isles.

Belinda reviendra tourner à Rome. Elle sera reçue comme une déesse! De très grands noms de la haute société romaine, ceux-là même qui avaient vomi leur indignation mettront un point d'honneur à paraître dans la figuration de son prochain film pour marquer leur approbation aux amours de Belinda et de son prince à la vue de tous et tant pis pour sa sainteté.



L'année 1959 est l'année Belinda Lee!  

Belinda enfin divorcée et aux amours princières légitimées par la ferveur de son public à défaut de l'administration italienne.

Mais dès janvier 1960, Belinda surprend tout le monde en affirmant que ses amours princières sont révolues et qu'elle est maintenant entichée du journaliste Gualtiero Jacopetti de 15 ans son aîné. 

Orsini clame son désespoir. Sa femme refuse une réconciliation et il se console avec l'actrice Irène Tunc, ex miss France de son état. Pour les beaux yeux du prince, Irène quitte son mari le réalisateur belge Yvan Govar qui tente de mettre fin à ses jours. Elle sera la compagne d'Alain Cavalier avant que de perdre tragiquement la vie au volant de sa voiture. On le voit, la presse people a encore de quoi remplir ses colonnes pour un bon moment.

D'autant que le nouvel objet des amours de Belinda n'est pas tout à fait le gentil prince charmant que l'on pourrait imaginer. Il est flanqué d'une épouse gitane de 11 ans. Un mariage contracté sous la menace de la famille de le jeune épousée dont le journaliste aurait abusé. Belinda crut la version que lui proposa Jacopetti et haussa ses belles épaules. Son bel amant abuser d'une fillette! Quel invraisemblable canular! Dès le mois d'Octobre il était emprisonné à Hong Kong pour avoir tenté de kidnapper deux fillettes.


Jacopetti libéré, Belinda le suit à Las Vegas où il doit tourner un documentaire. Elle n'y figurera pas. Elle se considère en vacances. En tout cas c'est la version officielle dédiée à la presse. En réalité, dès le festival de Cannes 1960 où elle était apparue brune à ses côtés, Belinda s'était enthousiasmée pour le projet de Jacopetti. Son documentaire "Mondo Cane" nécessitait qu'il parcoure le monde entier pour filmer les comportements les plus ahurissants de ses contemporains. Il filme entre autres une femme de Nouvelle Guinée qui pour allaiter un porcelet orphelin se débarrasse de son propre bébé. A Singapour il filme la maison des morts où les malades condamnés finissent leurs jours sans soins au milieu de ceux qui sont déjà trépassés. Belina avait abandonné toute ambition personnelle pour participer à ce projet et parcourir le monde avec Jacopetti. L'Amérique était leur première étape.


Mais les "vacances" vont être tragiquement écourtées. Le 31 Mars, Belinda monte à bord d'une voiture avec Jacopetti, son coréalisateur et le pilote Italien Alet Nino Falenza. Falenza en toute logique prend le volant. Belinda s'installe à côté de lui. Falenza perd le contrôle de la voiture sur la route 91 dans la vallée de la mort. La voiture fait plusieurs tonneaux, Belinda est éjectée et meurt dans les bras d'un policier 20 minutes plus tard.

Rossano Brazzi arrive sur les lieux à peine quelques minutes plus tard. Jacopetti venait de le filmer dans un grand magasin, harcelé par une escouade de "teenage girls" qui lui arrachaient ses vêtements en hurlant. Belinda gît déjà sans vie sous un drap blanc sur le bord de la route. Les autres passagers n'ont que quelques égratignures, Jacopetti a une jambe cassée.



Renato Salvatori emmènera sa jeune épouse Annie Girardot sur les lieux de l'accident  qui a coûté la vie a Belinda Lee et se recueillera effondré de longues minutes, regrettant ensuite qu'il n'y ait même pas une petite stèle pour rappeler le drame. La raison en est simple. En Amérique, Belinda Lee n'est qu'une victime de la route comme une autre et certainement pas une star, personne ne sait qui elle est ni même qu'elle existe.

Orsini qui la nuit du drame se pavanait dans sa discothèque préférée à Rome au bras d'une somptueuse blonde est dévasté par la nouvelle et s'envole immédiatement pour Los Angeles assister au service funèbre.

Il se fera une dernière fois remarquer par les médias en demandant l'urne funéraire de Belinda Lee après son incinération. Mais n'étant pas de la famille de la défunte on l'envoie littéralement bouler! Des complications administratives feront que l'urne contenant les cendres de Belinda n'arriveront enfin à Rome que six mois plus tard. C'est dans la capitale italienne qu'elle doit reposer à jamais, dans le petit cimetière anglais. Jacopetti encore appuyé sur une canne assistera à la cérémonie. Orsini n'est pas présent , trop occupé à transformer son palais en hôtel. Il faut bien vivre.

Le documentaire "Mondo cane" sera présenté à cannes en 1962. Jacopetti le dédiera à Belinda

Lorsque l'on revoit aujourd'hui "Who done it", le film qu'avait tourné Belinda avec Benny Hill en 1956, on ne peut que frémir à la scène finale qui a perdu sa drôlerie à la lecture du temps. Benny Hill et Belinda échangent le traditionnel baiser final de comédie dans une voiture prisonnière d'une piste de stock-car . Pendant qu'ils s'embrassent, leur voiture est sans arrêt percutée et ils échangent leur baiser dans une suite de tonneaux.

Celine Colassin


QUE VOIR ?

1954: The Runaway Bus: Avec Lisa Gastoni, Marianne Stone et Margaret Rutherford

1954: Live with the Lyons: Avec Bebe Daniels et Ben Lyon

1955: Footsteps in the Fog: Avec Jean Simmons et Stewart Granger

1955: No Smoking: Avec Lionel Jeffries et Reg Dixon

1956: Who Done It?: Avec Benny Hill

1958: Nor the Moon by Night: Avec Michael Craig

1958: The Big Money: Avec Ian Carmichael

1959: Les Dragueurs: Avec Jacques Charrier

1959: Die Wahrheit über Rosemarie: Avec Walter Rilla

1959: I Magliari: Avec Alberto Sordi et Renato Salvatori

1959: Ce Corps tant Désiré: Avec Daniel Gélin, Maurice Ronet et Dany Carrel

1959: Le Notti di Lucrezia Borgia: Avec Jacques Sernas

1960: La Lunga notte del '43: Avec Gabriele Ferzetti

1960: Femmine di Lusso: Avec Elke Sommer et Ugo Tognazzi

1960: Costantino il Grande: Avec Cornel Wilde et Massimo Serato

1960: Giuseppe Venduto Dai Fratelli: Avec Geoffrey Horne et Terrence Hill

1960: Messalina Venere Imperatrice: Avec Spiros Focas

1960: Marie des Isles: Avec Dario Moreno et Magali Noël

1961: Fantasmi a Roma: Avec Marcello Mastroianni et Sandra Milo

 

 

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