La délicieuse Deanna Durbin naît le 4 décembre 1921 à Winnipeg, la plus grande ville du Manitoba au Canada. Elle vient au monde sous le patronyme d’Edna Mae Durbin.
Lorsqu’Edna Mae fait son apparition, sa région natale a connu une forte récession d’après-guerre. De grandes grèves ont duré des mois en 1919 et ont dégénéré en émeutes. Cela explique peut-être pourquoi ses parents, James et Ada Durbin quittèrent dès 1923 le Canada pour la Californie. Ils avaient déjà quitté leur Angleterre natale pour une vie meilleure au Canada, et jusque là leurs attentes avaient été plus que déçues.
Edna Mae a une sœur aînée, Edith qui dès son plus jeune âge a manifesté un réel talent pour le chant. Dès que leurs revenus leur permirent, les Durbin inscrivent leur fille Edith à l’académie de musique et à leur grande surprise, la cadette supplia pour obtenir le même traitement, ce qui lui fut accordé. Bien leur en prit d’autoriser leur cadette à suivre cette voie car ses possibilités surpassèrent presqu’aussitôt celles de sa sœur. Ses professeurs la considérèrent très vite comme un véritable prodige.
Les qualités vocales de la petite canadienne étaient telles qu’elle fut prête pour un bout d’essai à la MGM dès 1935. Elle avait 14 ans.
Louis B. Mayer qui se toquait maintenant d’art lyrique depuis qu’Irving Thalberg lui avait éduqué les oreilles (et surtout depuis que les vocalises de Jeannette Macdonald faisaient couler le pactole dans les caisses des cinémas) mit les petits plats dans les grands pour "l’essai".
Thalberg était alors en pourparlers avec le rossignol viennois Miliza Korjus. Mais la diva exigeait un salaire aligné sur la plus grande star de la Metro, à savoir Greta Garbo herself et...Thalberg était d’accord. Mais deux éléments lui déplaisaient dans cette histoire. Le premier, indépendamment du prix, était le fait que cette Korjus était déjà une star. Or Thalberg aimait découvrir, créer, façonner, comme il l’avait magnifiquement fait avec Greta Garbo et Joan Crawford. Ensuite encore, les leçons de Thalberg n'avaient pas aiguisé l’ouïe de Mayer au point de lui permettre de faire la différence entre Miliza Korjus et Jeanette Macdonald !
Miliza lui était vocalement bien supérieure, Mayer ne l’entendait pas et trouvait plutôt qu’elle ferait un double emploi très couteux puisque miss Macdonald était…moins chère !
Ceci expliquant le vif intérêt de Mayer pour ce petit prodige dont on lui avait tant vanté les possibilités inouïes.
Les choses pourtant, n’allaient pas se passer comme il l’espérait. Son entourage le supplia d’également faire passer un essai à un trio, les sœurs Gumm. Mayer n’y tenait pas, mais il payait ces gens pour avoir des idées et faire des découvertes. On tournerait donc un court métrage où Edna Mae Durbin affronterait les sœurs Gumm. Mayer ayant vu les photos de tout le monde trouva Deanna jolie comme un ange en sucre et les sœurs Gumm laides comme trois singes. Finalement il n’accepterait d’auditionner que la plus jeune des trois sœurs laides. Il s’agirait d’un « duel » musical sous forme d’un court métrage que la MGM où rien ne se perdait pourrait distribuer en salle en avant programme.
Lorsqu’Edna Mae Durbin chanta, Mayer entendit les anges, lorsque la « laide » ouvrit son clapet à son tour, il crut avoir été téléporté dans un bouge de Harlem ! La Gumm l’indisposait Tout le staff MGM jusqu’au gardien de parking furent de l’avis contraire au sien. Personne n’avait même entendu Edna Mae Durbin, on ignorait même si elle avait chanté tant la petite laide l’avait éclipsée. De longs palabres s’en suivirent : Louis B .Mayer contre tout son studio.
Après plusieurs jours de lutte acharnée, Mayer tapa du poing sur la table et lança « A qui ce studio appartient-il, bordel de merde ! ». Et dans la foulée, il appela lui-même et d’une voix suave la famille Durbin au téléphone. Et là se passa la chose à laquelle il n’aurait jamais pensé.
Il n’y a pas que le staff MGM qui tomba en admiration devant la petite laide. Deanna aussi.
Malgré ses14 ans, elle savait parfaitement ce qu’elle devait à sa technique irréprochable. Elle aussi avait craqué pour cette petite Judy Gumm tellement moins jolie qu’elle, tellement plus godiche mais qui chantait avec son cœur et son âme dans sa voix. Edna Mae, 14 ans, répondit elle-même à Mayer : « Désolée, monsieur Mayer, mais vous avez trop tardé, votre option est obsolète, j’ai donc signé avec un autre studio, mais peut-être l’autre fille est-elle toujours libre ? ». Edna Mae Durbin avait du talent mais elle avait aussi du cran, de la classe et du fair play.
Mayer engagea l’autre fille, en fit Judy Garland et la détesta souverainement, ne l’appelant jamais que « la laide » ou « la bossue ». Par un bonheur miraculeux, « Every Sunday » est toujours visible et surtout audible de nos jours. Deanna et Judy y sont deux sœurs qui chantent pour attirer les foules à un concert gratuit. Deanna, à tout seigneur tout honneur ouvre les hostilités et déverse un flot de vocalises qu’il faut bien qualifier de sublimes. Judy, ensuite, passe au swing et les deux enfin chantent en duo.
Or, que voit-on dans ce court métrage ?
Incontestablement, Deanna a une maîtrise vocale nettement supérieure à Judy. Par contre, elle n’ a strictement aucune présence scénique et encore moins de notion de jeu. Elle laisse par instants ses bras en suspens ne sachant qu’en faire et n’est à l’aise qu’en chantant. Ensuite elle s’éteint. Judy est sur une scène depuis le berceau, elle est chez elle, elle « enlève » littéralement le morceau, même si lors du duo avec Deanna elle est complètement décontenancée par la qualité de son adversaire qui en matière de chant ne craint rien ni personne.
On pourrait conclure en disant qu’elles sont toutes les deux d’une grande valeur, mais des valeurs diamétralement opposées. Ensuite encore, jamais Judy ne fut laide.
Deanna n’avait pas menti à Mayer, elle avait effectivement signé ailleurs, chez Universal très exactement. Universal. Un studio au bord de la faillite qui n’a même plus en caisse de quoi produire un film de prestige et doit se contenter de petits films de série B qui frôlent le bricolage pour subsister.
En 1936, sous la direction de Joe Pasternak est mis en chantier « Trois Jeunes Filles », parmi lesquelles Deanna. Le seul nom connu à l'affiche est celui de Ray Milland. Ray qui n’est ni Gary, ni Cary ni Clark, ni John, ni James ! Le succès pourtant sera colossal et seule la petite dernière, la petite Deanna, drainera les foules vers les caisses des cinémas. Le film aura d’ailleurs deux suites. Bon prince, Universal clamera à qui veut l’entendre que Deanna a sauvé le studio et lui signe un contrat mirifique de 14 ans. Inutile de dire que Mayer prit plutôt mal la chose !
S’il avait signé la petite Durbin, il avait une nouvelle star follement rentable et un concurrent de moins, il aurait paisiblement regardé Universal s’enfoncer tel un Titanic du cinéma.
Au lieu de ça il était flanqué de la « petite laide ». Quant à madame Korjus, elle ne fascina personne. S’exprimant avec un accent teuton qui évoquait plus le général aux armées qu’une Hortense Schneider, calquant son jeu limité de comédienne sur celui de Mae West dont elle adopte les attitudes minaudières, surfaites et grotesques.
En dehors de son chant, Miliza ne valait rien pour le cinéma.
Mayer devra attendre la radieuse Kathryn Grayson pour enfin assouvir sa soif de star vocalisantes sous les voûtes célestes du studio MGM.
Deanna va donc enchaîner film sur film. Des films qui seront de véritables écrins pour son charme juvénile et sa voix de rossignol enchanteur. Le public ne se lasse ni de la voir ni de l’entendre. Si dans les premiers films son jeu d’actrice tient plus de la fête de patronage que de l’actor’s studio, il faut bien admettre qu’elle progresse de film en film.
Tous sont d’ailleurs calqués sur le même canevas. Des scénarii sans doute trop faibles pour que Disney en fasse un dessin animé. Deanna est donc à chaque fois une sorte de Cendrillon un peu fée, complètement incrédible au cœur d’une intrigue complètement inexistante, véhiculant musicalement de beaux et probes sentiments plus sûrement encore qu’une messe de minuit.
Le public en redemande encore et encore.
Deanna triomphe au box office.
Elle est une des stars les mieux payées d’Hollywood. Sa maison est une des plus belles de toutes. Dans cette ville où on en a pourtant vu d’autres, on s’extasie de sa terrasse dominant toute la vallée et de cette piscine gigantesque qui s’y trouve, à la forme tellement originale et dont les bords tout en courbes dégagent un halo lumineux dans le soir tombant.
A vingt ans, Deanna est une femme richissime et adulée, elle s’offre un premier mari, Paul Vaughn, un assistant réalisateur dont elle divorcera en 1943.
En 1945 elle se remariera à nouveau. Avec un écrivain, cette fois. Jackson Félix. Ce mariage là aussi se terminera par un divorce en 1945. Deanna aura eu cette fois le temps de devenir maman d’une petite Jessica Louise née le 7 février 1946.
Deanna la star adulée est pourtant une star insatisfaite. Son studio la cantonne dans ses éternels rôles de teenagers découvrant la vie à travers une boule à neige musicale et il lui tarde de passer à autre chose. Le départ de Joe Pasternak qui quitte Universal pour MGM va porter un premier coup bientôt fatal à cet édifice pourtant parfait qu’est sa carrière. Joe, le réalisateur fétiche de Deanna part. Elle refuse de tourner son film suivant avec son remplaçant Henri Kosner. Universal ne se lasse pas faire, menace de suspendre Deanna, ignorant encore que cette jouvencelle à la voix de velours est la créature la plus têtue de l’univers et que rien ne peut infléchir ses décisions mûrement réfléchies. Deanna claque la porte pour cinq longs mois de suspension n’acceptant que deux alternatives :
Soit Universal la libère, soit on oublie définitivement ce film.
On oublia le film.
Non seulement Universal céda sur ce point mais l’actrice obtint des aménagements à son contrat qui lui permettraient maintenant d’avoir un droit de regard à peu près sur tout ce qui concerne ses films. Cette âpreté surprit tous ceux qui avaient déjà travaillé avec elle, car d’un avis unanime, Deanna était considérée comme la plus affable et la plus professionnelle des actrices d’Hollywood. Jamais de colères, jamais de caprices jamais de mauvaise humeur. Deanna la délicieuse. Toujours à l’heure, toujours souriante, toujours douce et parfaite.
Deanna qui avait sous ses dehors de petite demoiselle modèle une volonté d’acier trempé.
Mais un studio, aussi puissant qu’il fut devenu, ne doit-il pas s’incliner face à l’actrice ayant le plus colossal fan club du monde ?
Deanna est ex aequo au box office avec Ginger Rogers et Ginger est...Numero un!
Deanna Durbin est d’ailleurs aujourd'hui la seule actrice de cette époque à avoir toujours son fan club en activité depuis 1943.
Deanna Durbin, lassée de ces sempiternels mêmes rôles souhaite dorénavant se produire dans des films où elle ne serait que comédienne. A force de vocaliser autour des œufs de pâques ou des sapins de Noël, elle rêve maintenant de se voir en vamp fatale de films noirs. Le rôle de Stanwyck dans « Assurance sur la Mort » lui aurait beaucoup plu. Son studio va donc céder. Deanna passe à autre chose, elle se glamourise, se féminise et en effet elle est belle à tomber. Elle va tourner trois films où elle ne poussera pas la moindre petite note.
Trois films qui seront boudés par le public.
Pour ses fans, une Deanna qui se tait ou tout du moins ne chante pas n’est pas une Deanna.
Universal choisit d’arrêter les frais et de précipiter à nouveau Deanna vers anciennes amours. les comédies musicales de midinette.
La star refuse, le torchon brûle.
Deanna part.
Il est regrettable que le public de l’époque n’ait pas accepté Deanna dans des rôles non chantants comme il avait accepté Ginger Rogers dans des rôles non dansants.
Il existe une anecdote à propos de Deanna Durbin qui mérite d’être contée ici. L’actrice avait tourné « The Amazing Mrs Holiday » en 1943. Elle y était une missionnaire luttant pour des orphelins de guerre en Chine. A la même époque, des civils américains, dont des femmes étaient retenus prisonniers dans des camps aux Philippines. Un soir de Noël, dans un camp de détention pour femmes, une des prisonnières fut appelée par un vigile qui lui passa des écouteurs. Elle entendit alors « Bonsoir, c’est Deanna Durbin, je chante ce soir pour les femmes détenues aux Philippines, qu’elles sachent que nous ne les oublions pas ». Puis elle chanta. Or, ces prisonnières étaient détenues depuis tellement longtemps et coupées du monde qu’elles étaient certaines que l’Amérique ignorait tout de leur sort. Cette femme, Margaret Sams survécut et enfin libérée et la paix revenue, elle écrivit à Deanna Durbin, laquelle lui répondit ceci : « Votre lettre m'a dit si joliment vos sentiments ... maintenant, je vais essayer de vous dire les miens. Pour commencer, il y eut des larmes. Ensuite, une sorte de bonheur accablé que vous ayez réussi à communiquer avec moi et que, après toutes ces années je suis en mesure de garder et de chérir votre lettre avec sa fabuleuse fin heureuse !Always, Deanna »
Deanna Durbin fut aussi l’actrice préférée d’une autre prisonnière moins chanceuse encore. La petite Anne Frank qui adorait Deanna et avait épinglé une photo d’elle dans le grenier où elle vécut cachée et qui s’y trouve toujours aujourd’hui. Mais revenons-en à Hollywood !
Universal Deanna d’un procès pour récupérer des mois de salaire payés anticipativement. Un accord à l’amiable sera conclu entre le studio et sa vedette.
Deanna reviendra pour trois films. Tout le monde l’ignore encore, mais dans l’esprit de l’actrice ce seront les derniers.
Deanna Durbin s’est à nouveau mariée, et cette fois ce sera jusqu’à ce que la mort la sépare de Charles David qu’elle a rencontré sur le tournage de « Lady on a Train ». Charles à 19 ans de plus qu’elle. Il est français, ne se plait pas trop à Hollywood et songe à regagner son pays. L’idée plaît à la jeune madame Deanna David qui toute à son enthousiasme de quitter Hollywood revient sur ses négociations avec Universal.
Finalement, non seulement Deanna Durbin ne devra pas rembourser les mois de salaire en question, elle ne devra pas tourner les trois films dus mais elle est libre immédiatement et empoche une « prime de départ » de deux cent milles dollars.
Le couple David gagne effectivement la France, s’installe dans une jolie maison au milieu des fleurs et pas trop loin de Paris, à Saint Paul. Dans l’Oise.
Deanna Durbin tire un trait définitif et ne reviendra jamais sur sa décision.
Pourtant Hollywood ne se le tient pas pour dit.
Au printemps 1952, la presse américaine pavoise.
« Deanna Durbin enfin de retour parmi nous. La star et sa famille passeront les fêtes de Pâques à Hollywood. Toute la cité du film est sur des charbons ardents. Nul doute que ce retour en ville ne nous ramène Deanna sur les écrans. »
Deanna excédée leur répondit « Non seulement je ne reviendrai pas mais c’est même le contraire qui va se passer ! Ce sont mes parents qui viennent en France passer les fêtes de Pâques avec nous et leur petit fils. Nous ferons le voyage vers l’Amérique en automne pour les raccompagner et seulement pour ça ! »
Plus tard dans l’année, c’est en France que la presse s’y mettait.
« La célèbre star américaine Deanna Durbin quitte sa jolie maison de Saint Paul pour une demeure nettement plus proche des studios ».
La réponse se fit plus laconique « Nous ne nous rapprochons pas des studios, nous nous rapprochons de Paris »
La réponse suivante fut plus laconique « Oh, la barbe ! »
Puis elle ne répondit plus du tout. A quoi bon ?
Le couple David eut donc un fils, Peter né le 20 juin 1951.
Le couple restera marié 48 ans jusqu’à ce que la mort de Peter fasse de Deanna Durbin une veuve.
Au début de son exil, Deanna Durbin accepta de recevoir quelques journalistes en qui elle avait confiance dans son petit « paradis français », ils rencontrèrent une femme libre, épanouie, heureuse et intelligente ne souhaitant pas jouer sa petite Garbo mais simplement tourner la page, je devrais dire la partition. Deanna n’accepta plus aucune offre, aussi mirifique soit-elle. Elle précisa une dernière fois qu’elle n’avait rien en commun avec cette créature un peu mièvre que le cinéma avait fait d’elle et elle parla toujours de son personnage public comme de « la Durbin ».
A son arrivée en France, Deanna prit une boîte postale à Paris et répondit avec gentillesse au courrier de ses admirateurs.
Etrangement, il s’intensifia au fil du temps à un point tel qu’elle fit savoir à son fan club que cette correspondance lui prenait maintenant ses journées entières et qu’elle se voyait dans l’obligation de l’interrompre après plus d ‘un demi siècle, faute de temps.
Deanna s'est éteinte à Paris le 19 avril 2013 à Paris. Elle avait 91 ans.
A cause de la mièvrerie de ses films et de son jeune âge durant sa carrière, son souvenir fait d'elle dans la culture populaire une sorte de petit phénomène à la sauce hollywoodienne comme le furent Shirley Temple ou Hayley Mills. C'est d'une grande injustice. Deanna fut réellement une très grande interprète. Elle avait mis au point sa propre technique vocale, laquelle est enseignée aujourd'hui. Elle fut selon Herbert von Karajan la seule interprète qui non seulement donna la plus fabuleuse interprétation de l'Ave Maria de Schubert, mais la seule à l'avoir réellement compris dans ses intentions et son intensité. Deanna avait une autre admiratrice qu'Anne Frank: Maria Callas.
QUE VOIR ?
1935: Every Sunday : Il s’agit donc d’un court métrage mais puisqu’il nous est parvenu, il serait dommage de s’en priver. Les premiers pas au cinéma de Deanna et Judy Garland valent toujours le détour.
1936 : Three Smart Girls : Un petit film Universal tourné avec trois dollars et six cents et qui en rapporta des millions. Deanna devenait une star en un film.
1937 : Deanna et ses Boys (Cent Hommes et une Jeune Fille) Quel titre ! Adolphe Menjou apporte son aimable protection à Deanna qui doit subir les pitreries de Misha Hauer.
1938 : Cet Age Ingrat : Deanna face à l’élégant Melvyn Douglas.
1939 : Three Smart Girls Grow Up : Il était inévitable que le premier triomphe de Deanna connaisse une suite, la voici donc.
1940 : It’s a Date : Deanna nous offre ici son interprétation magnifique de l’Ave Maria de Schubert.
1940: Eve a Commencé : Robert Cummings demande à Deanna de se faire passer pour sa fiancée aux yeux de son père mourant.
1943 : La Sœur de mon Valet : Deanna entre Franchot Tone et Pat O’Brien
1943: Liens Eternels : Voici Deanna face à Joseph Cotten qui joue le garçon pauvre amoureux de demoiselle riche et vice versa Les parisiens un tant soit peu perspicaces durent juger les robes de Deanna un peu démodées à la sortie du film, et pour cause…le film sera distribué en 1951 !
1947 : Chanson dans le Vent : Ce film qui réunissait Deanna à Donald O’connor semble avoir complètement justifié son tire. Complètement envolé !
1947: Mon Cœur t’Appelle : Deanna est tout à fait ravissante et retrouve l’excellent Adolphe Menjou.