La biographie de Michelle Pfeiffer pourrait être diablement vite faite. Et pour cause. Elle est, fait rarissime dans l’histoire d’Hollywood une de ses blondes à ne pas faire de tapage. Telle une Greta Garbo, elle fuira les interviews avec une constance qui fait plaisir à voir.
Elle marquera à jamais l’histoire de la biennale de Venise où, venue présenter « Le temps de l’innocence », elle n’accepta aucune interview. Mieux encore, lorsqu’elle apparaissait en public lors du festival elle répondait à toutes les questions d’un silence obtus masqué d’un léger sourire. Elle partait ensuite comme elle était venue : Sans piper mot ! Elle est donc une des stars d’Hollywood les moins voyantes, les moins causantes et d’une discrétion qui tient de la gageure en regard de sa célébrité mondiale.
Michelle Pfeiffer a fêté ses quarante années de carrière ! Quarante années d’une carrière menée sagement, l’air de ne (presque) pas y toucher.
La belle Michelle naît le 29 Avril 1958 dans le comté d’Orange en Californie. « Tout près de Disneyland aime elle à plaisanter. Des débuts de vie sans histoires entre ses parents Dick et Donna. Le couple Pfeiffer a quatre enfants. Papa fabrique des conditionnements d’air et maman surveille la marmaille. Michelle a donc un frère ainé, Rick et deux petites sœurs : Dedee et Lori, toutes deux deviendront comédiennes elles aussi.
Michèle est de loin la plus remuante. Très tôt elle répond du tac au tac, tient tête, fait sa petite révolution. Elle fiche le camp sans arrêt pour traîner avec les garçons du quartier, les filles ça l’ennuie, c’est trop sage, trop cucul. Elle a le physique ingrat des adolescences difficiles alors elle ne porte pas de robes, se moque des filles et se bagarre avec celles qui ne sont pas contentes !
Et puis il y a aussi le désir de devenir actrice dès le lycée.
Elle a une fascination pour quelques actrices de l’âge d’or. Bette Davis et Barbara Stanwyck en particulier. Mais ce qui la fascine ce ne sont pas les créations d’Adrian et d’Orry Kelly. Ce ne sont pas les scénarii à dormir debout, c’est l’intransigeance. A travers l’écran, la jeune Michelle sent littéralement cette volonté acharnée de ne rien tolérer de moyen ou d’à peu près. Tout est parfait, toujours dès que Bette ou Barbara paraissent. C’est comme ça. Alors Michelle voudra faire comme elles, plus tard. Être actrice. Actrice, pas star de cinéma. Le côté star ce n’est pas qu’elle s’en fiche, c’est qu’il lui échappe complètement.
Elle est un cancre à l’école et au lycée. Plus tard elle se souviendra que sa prof d’art dramatique avait classé ses élèves selon leur « emploi ». Les filles de bonne famille, les aguicheuses, les intellectuelles, les comiques, les tragiques…Elle avait flanqué Michelle dans la catégorie « surfeurs » avec les garçons !
Plus tard elle traîne sur la plage à lire des auteurs en fumant des joints.
Elle n’a pas de rêves, pas d’envies, pas d’ambitions. Elle se considère elle-même comme l’archétype de la petite provinciale californienne sans intérêt.
Alors, ne se faisant guère d’illusions sur sa réussite scolaire non plus, elle se cherche des petits boulots. Vendeuse, shampouineuse, secrétaire, qu’importe. Ce qui compte c’est la paye.
C’est sa bande de copains qui l’incite à participer à ces concours de plage qui fleurissent en Californie pour distraire le touriste et l’autochtone. Elle devient miss tout et n’importe quoi à sa grande sidération. Et bingo, on lui propose des photos, des pubs, des figurations.
Une aubaine inespérée.
Il n’y aura pas de vocation contrariée par un milieu bourgeois hostile. Une fille actrice, pourquoi pas ? Michelle est jolie. Elle a la tête sur les épaules et n’a pas les deux pieds dans le même sabot. Elle pourrait même prendre le bus pour aller au studio et rentrer le soir chez papa et maman, que demander de plus ?
Qu’elle termine d’abord sa scolarité laissée en plan!
Lorsque ceci fut chose faite, l’aspirante actrice fit des photos, s’inscrivit dans des agences de casting, se chercha un agent, bref on ne peut plus classique ni plus logique. Quant à respecter les traditions, Michelle participera encore à des concours de beauté. Elle sera élue Miss pour le compté d’Orange, ce qui lui permet de concourir pour le titre de Miss Los Angeles. C’est là qu’elle rencontrera son premier agent : dans le jury.
La chance viendra d’abord de la télévision. Michelle entame sa carrière à l’époque où la mode des séries est en plein boum. Le public ne s’intéresse plus qu’à Mannix, Kojak et autres Columbo et il faut au moins trois jolies filles par épisode, c’est un minimum. La victime, l’innocente soupçonnée, la vraie coupable. Avec son air de gentil petit animal sauvage et ses grands yeux limpides, Michelle passe bien à l’image malgré une maigreur qui lui aurait fermé les portes des studios seulement cinq ans plus tôt mais qui aujourd’hui fait « haute couture ». Son type féminin est en passe de devenir le type féminin des années 80.
La belle débute au cinéma en 1979 et enchaîne les tournages sans pour autant captiver les médias qui n’en ont que pour Farrah Fawcett et Olivia Newton John. Cet apparent désintérêt lui permet de se risquer à des changements d’emploi qu’une image mieux définie aux yeux du public lui interdirait. Elle peut par exemple passer de « Grease2 », un incommensurable navet à la hauteur de son four mérité à « Scarface » qui entrera dans la légende sans que cela n’interpelle personne outre mesure.
Pour être exacte, « Grease 2 » avait été lancé avec un tapage publicitaire sans précédent. Michelle avait décroché le rôle devant des centaines de candidates. Le film fit donc un four apocalyptique et on cessa d’en parler du jour au lendemain.
Un coup pour rien. Elle passe ensuite le casting pour Brian de Palma. C’est pour un rôle court, celui de la femme d’Al Pacino. Michelle ne saura jamais ce qui lui est arrivé mais le bout d’essai qu’elle passe pour le film reste à ses yeux la meilleure interprétation de sa vie.
Elle eut le rôle, c’était bien le moins.
Le film entre immédiatement dans l’histoire du septième art. Les propositions affluent mais toutes dans le même registre. Elle pourrait en profiter, tourner ce qu’on lui propose, parfois pour beaucoup d’argent. Mais Bette Davis et Barbara Stanwyck se seraient elles laissées enfermée dans un stéréotype ? Michelle va choisir la seule proposition différente.
"Ladyhawke » un bide médiéval. Lorsque l’on se penche aujourd’hui sur les premières étapes de la carrière de l’actrice il n’est pas rare que l’on se dise : « Tiens ? C’est Michelle Pfeiffer qui jouait là dedans ? Je ne m’en souvenais plus ». Quant à son agent lorsqu’il se rappelle cette époque, il laisse tomber un laconique : « Personne ne voulait d’elle, elle était impossible à faire embaucher » Elle tourne pour compléter « Série noire pour un tueur », un bide policier.
C’est avec la même discrétion qu’elle se marie en 1981 et divorce douze ans plus tard en 1993, avec le réalisateur Peter Horton. Le couple avait entamé une procédure en adoption et c’est Michelle, divorcée de fraîche date qui assumera la responsabilité parentale de la petite Claudia Rose. Mais durant ces douze années de mariage, les choses ont changé professionnellement pour l’actrice.
En 1987, alors qu’elle tourne depuis près de dix ans des rôles importants dans des films qui le sont tout autant sans toucher à la starification, elle explose subitement.
Tout à coup, Hollywood ne semble plus en mesure de respirer sans Michelle Pfeiffer. Elle va enchaîner coup sur coup neuf triomphes critiques et commerciaux entre 1987 et 1992.
Elle avait abordé les années 80 relativement inconnue, elle aborde les années 90 comme une des stars les mieux payées du monde. Seule Meg Ryan peut à l’époque rivaliser en popularité, ce qui ne veut pas dire pour autant que Michelle garantisse la réussite commerciale de ses films.
C’est avec « Les sorcières d’Eastwick » que tout avait changé. La star du film c’est Jack Nicholson. Face à lui trois actrices : Cher, Susan Sarandon et Michelle. Michelle qui à l’avant-première ne décolère pas. « Qu’est-ce que c’est que tous ces effets spéciaux à la con ? Ce n’était pas prévu dans le script de départ ces singeries ! » Peu importe le script de départ. Le public va adorer ces singeries et faire de Michelle une star. On la reconnaît dans la rue, les propositions pleuvent et cette fois, elle va jouer la carte gagnante : « Veuve mais pas trop ».
Elle chamboule son image, se métamorphose, elle est géniale, le public sidéré en redemande.
Son film suivant « Tequila Sunrise » n’est pas un chef d’œuvre mais le public se rue pour la voir.
Michelle Pfeiffer est devenue rentable, elle est « bankable ». « Les liaisons dangereuses », « Susie et les Baker Boys », ses films suivants confirment son statut. En 1992, l’importance de Michelle Pfeiffer dans le paysage cinématographique mondial est devenue capitale. La star vaut plus de dix millions de dollars par films, c’est cette réussite qui va paradoxalement précipiter le tarissement de la mine d’or.
Hollywood se doit de trouver pour sa divinité blonde des écrins dignes de son prestige et de son standing. Les films vont alors soit s’articuler autour de sa propre personne. Soit on va l’intégrer dans les plus coûteuses productions possibles où souvent malheureusement elle n’a rien à faire.
On peut alors reprocher à Michelle Pfeiffer ses choix de carrière mais qui peut pinailler face à Dix millions de dollars pour trois semaines de travail ?
L’actrice fait admirablement son travail dans tous ses films et elle sera une « Catwoman » d’anthologie dans « Batman Return’s » en 1992. Même si le rôle était prévu pour Annette Beining qui déclina pour cause de prochaine maternité, ce qui n’aurait pas été du meilleur effet, reconnaissons-le, sous la panoplie fétichiste du personnage. Le travail et le talent de la belle Michelle ne sont pas en cause si le public peu à peu se détourne de ses exploits.
La mode est maintenant aux stars kleenex qui n’ont que peu de temps pour scintiller au firmament Hollywoodien. Kim Basinger, Cher, Meg Ryan, Wyona Rider, Demi Moore, Uma Thurman, Sharon Stone et même Nicole Kidman ou Julia Roberts en feront l’amère expérience. Aujourd’hui, les stars ne durent plus.
Michelle, remariée dès son divorce à David Kelley, heureux producteur d’Ally MacBeal est devenue maman d’un petit John Henry et met sa carrière en veilleuse dès 2002, estimant que ce qu’on lui propose n’a plus de réel intérêt et que tourner ces films ne serait que se survivre, tenter de perpétrer un succès qui s’estompe inexorablement. Nullement oubliée, elle reviendra pourtant cinq ans plus tard tourner des films qui n’auront plus les affolants succès de ceux tournés il y a dix ans mais ceci n’enlève rien à leurs grandes qualités. De 2013 à 2017 elle ne tournera rien parce qu’elle n’avait rien trouvé à tourner. Et puis il y a son image si forte qu’elle a pourtant souvent piétinée. Michelle Pfeiffer reçoit encore des montagnes de propositions comme si elle était toujours Susie ou Catwoman.
Pourtant la soixantaine est passée par là.
Vivement que Michèle Pfeiffer trouve à son tour sa « Route de Madison ».
Michelle Pfeiffer reste populaire et aimée du public, d’un public versatile qui tourna inexorablement le dos à toutes les autres stars de sa génération.
Toutes sauf elle. Jolie preuve d’amour.
Celine Colassin
QUE VOIR?
1979: Falling in Love Again: Le film vaut surtout par sa bande musicale, on compte encore sur les stars de la génération précédente pour faire recette dont Elliott Gould et Susannah York mais cela reste un très bon film.
1982 : Grease 2 : Après un Jackie Chan, Michelle devient la chef des « Pink Ladies » dans une suite inregardable et inaudible du premier opus réunissant Travolta et Newton John.
1983 : Scarface : Michelle s’offre un rôle dans un film d’anthologie dirigé par Brian de Palma sur un scénario d’Oliver Stone. Elle y dévoile une maigreur à faire peur et une pâleur cadavérique. Al Pacino s’incruste dans les rôles de maffieux et le film explose au box office, dans la foulée, le public ignore complaisamment qu’il voit la seconde version d’un film sortit en 1932 !
1985 : Ladyhawke, la Femme de la Nuit : Michelle est Isabeau d’Anjou sur une musique d’Alan Parson Project, c’est fantastico-médiéval et très vieilli.
1985: Série Noire pour une Nuit Blanche : C’est avec Jeff Goldblum the Fly et franchement tarabiscoté, on peut par contre croiser David Bowie, Vera Miles, Roger Vadim et…Irène Papas dans la distribution, ça c’est déjà plus rigolo.
1986 : Sweet Liberty (pas vu)
1987: Cheeseburger, film Sandwich (Pas vu)
1987: Les Sorcières d’Eastwick : Pour une fois le film est bien meilleur que le roman dont il est tiré, les interprétations de Cher, Susan Sarandon, Jack Nicholson et Michelle Pfeiffer y font tout
1988 : Veuve Mais pas Trop : Le film est hilarant, Dean Stockwell dans un second rôle est absolument jubilatoire et Michelle s’est créé un look qui tient de Rosy Varte imitée par Florence Foresti !
1988: Tequila Sunrise : Michelle entre Mel Gibson et Kurt Russel se déchaîne dans le sublime, elle est époustouflante.
1988: Les Liaisons Dangereuses : 1988 est vraiment une grande année pour Michelle Pfeiffer qui fut photographiée dans les bras de John Malkovich avec un spray « haleine fraîche » dépassant de la poche de son sublime costume. Le monde entier vit la photo et se demanda lequel des deux acteurs avait besoin du spray mentholé.
1989 : Susie et les Baker Boys : Encore un succès personnel pour Michelle, cette fois, après le coup du spray, c’est sa hantise des cheveux filasse qui est révélée. Mécontente de ses cheveux fins et pauvres, on apprend qu’aucune photo d’elle ne sort des laboratoires sans son approbation et après une sévère retouche capillaire. La ruse éventée, Michelle Pfeiffer assumera son cheveu rare et plat dans ses films suivants. Cette anecdote capillaire n’empêchera pas Michelle d’être nommée pour l’Oscar de la meilleure actrice. C’est la vétérane Jessica Tandy qui emportera la statuette tant convoitée pour « Miss Daisy et son chauffeur »,
1989 : La Maison Russie : Michelle dans l’univers de John Le Carré et accessoirement dans les bras de Sean Connery atteint de son éternelle espionnite aigue.
1991 : Frankie et Johnny : D’après le titre de la célébrissime chanson Américaine, Pfeiffer retrouve Pacino.
1991 : Love Field : Nouvelle nomination à l’Oscar pour Michelle blonde platine qui se « contentera » de l’Ours d’Argent à Berlin.
1992 : Batman le Défi : Michelle en Catwoman est tout simplement extraordinaire, mon « Batman » préféré, mais il y a peu de mérite, je déteste les autres.
1993 : Le Temps de l’Innocence : C’est de Scorsese avec Daniel Day Lewis et Wyona Ryder. On verra une dernière fois Alexis Smith.
1994 : Wolf : Michelle retrouve Jack Nicholson en loup garou et ronfle la nuit.
1995 : Esprits Rebelles : Michelle la prof confrontée à une classe « difficile », c’est rabâché à mourir cette fois sur une musique rap. Michelle accepte le film car elle a été elle-même longtemps tentée par une carrière d’enseignante. Elle déclare sans rire à la sortie du film « Je n’ai plus de regrets, moi je n’aurais pas tenu le coup ! » Elle avait demandé à Andy Garcia de tenir le rôle de son mari. L’acteur accepte pour lui faire plaisir et le rôle est coupé au montage.
1996 : Personnel et Confidentiel : Il y a Robert Redford et Stockard Channing. Le reste me fait penser au « Quatrième Pouvoir » avec Nicole Garcia. Certes le casting est alléchant mais on a l’impression d’avoir vu cent fois la jolie gourde du début qui devient fine mouche redoutable à la fin et ce patron psychorigide qui devient tendre comme le coussin du chat à la fin.
1996: Par Amour pour Gillian : j’ai tout détesté, surtout l’affiche et Claire Danes.
1996: Un Beau Jour : Pfeiffer et Clooney dans une comédie archi conventionnelle sans l’ombre d’une once d’intérêt !
1997 : Secrets : Jason Robarts domine une distribution où brillent Michelle et Jessica lange, il ne manque plus qu’un scénario intéressant.
1999 : Le Songe d’une Nuit d’Eté : Ce bon William a connu un regain d’intérêt à la fin des années 90 et pas mal de ses écrits ont été adaptés au cinéma quand on ne s’en est pas pris directement à l’auteur. On sera surpris de croiser ici Sophie Marceau !
1999: Aussi Profond que l’Océan : Whoopi Goldberg participe à cette aventure où Michelle est persuadée d’avoir retrouvé son fils disparu dix ans plus tôt.
2000 : Apparences : Un pseudo Amityville mais version hype avec Harrison Ford.
2000: Une Vie à Deux : Voici Michelle mariée à Bruce Willis la pauvre !
2002 : Sam, Je suis Sam : Sean Penn Déficient mental voudrait avoir la garde de sa fille, Pfeiffer s’en mêle.
2003 : Laurier Blanc : (Pas vu)
2007 : Stardust, le Mystère de l’Etoile : On peut compter sur la vieille garde pour passer un bon moment au second degré. Michelle, De Niro et Peter O’Toole sont très drôles. par contre, les effets spéciaux deviennent vite lassants et pour un film tellement porté sur les truquages, les fausses mèches blondes de Claire Danes auraient pu être un peu mieux collées sur son crâne.
2007 : Hairspray : Il existait déjà un « Hairspray » réunissant Divine et Blondie, Ce film culte était devenu une comédie musicale avant de connaître ce remake. Rien de comparable donc, ne fusse que les budgets. C’est John Travolta qui succède à la défunte Divine et le résultat et sidérant. Oui, c’est Travolta cette grosse dame. Oui c’est Michelle Pfeiffer en sylphide blondeur à peine sortie de l’adolescence. Et ça chante et ça se marre et c’est tellement communicatif.
2009 : Chéri : Le cinéma redécouvre Colette. Le film évoque quelque peu l’univers d’Ophüls avec des costumes et des décors très scrupuleux envers l’époque invoquée. Cathy Bates est sans surprises et ses persiflages supposés cinglants envers la belle Léa restent bien fades, on les aurait voulus plus acerbes. Michelle est grandiose et si on s’interroge sur l’âge de son personnage qui n’est jamais dit, les plus finauds remarqueront que la caméra s’attarde sur le numero de la maison où elle vit : le 60.
2007: Personal Effects : Ashton Kutcher dont la sœur jumelle a été assassinée revient chez sa mère Cathy Bates mais rencontre Michelle dont le mari alcoolique a lui aussi été assassiné. Bref un petit film sympa de week-end !
2011 : New Year’s Eve : Chassé croisé de new-yorkais dans la dernière ligne droite avant la nuit du réveillon de nouvel an. Ce genre de film permet surtout d’avoir une liste sidérante de noms connus au générique. Ici ceux de Robert de Niro, Halle Beery, Sarah Jessica Parker et même Alyssa Milano en sus de Michelle. Le réalisateur Gary Marshall avait déjà commis exactement la même chose mais avec la Saint Valentin. C’est fou, toute cette imagination dans le Hollywood du XXIème siècle !
2012 : People Like Us : Film de facture assez classique pour ne pas dire conventionnelle pour ne pas dire sempiternelle sur la recherche de la vérité confrontée aux secrets de famille. Un échec notoire qui privera le film de sortie européenne. Michelle est la mère du héros et Elizabeth Banks ressemble à la jeune Jane Fonda de manière foudroyante.
2012: Dark Shadows : Michelle Pfeiffer et Johnny Depp dans un film de Tim Burton. Que peut-on demander d’autre ? Depp en vampire resurgissant en 1972 et lui-même harcelé par une sorcière un peu nymphomane, le tout truffé de manoirs, de falaises de cercueils, de canines et d’humour. Michèle retrouvait Tim Burton 20 ans après Batman.
2013 : The Family (Malavita) Michelle, Robert de Niro et Tommy Lee Jones dirigés par Luc Besson. Un flop retentissant, le film est libéré en DVD six mois après sa sortie.
2017 : Where Is Kyra ? Michelle Pfeiffer se révèle brute et sans maquillage pour une mise en abîme qui lui vaudra des critiques dytirambiques.
2017 : Mother ! Oh le grand méchant film qui fait peur avec du sang qui dégouline des murs et des lampes. Du jamais vu !
2020: French Exit: Michelle sublimissime et pleine de sous en expédition à Paris avec son jeune et séduisant fils.
LES FILMS QUE VOUS NE VERREZ PAS
(Avec Michèle Pfeiffer)
Le Silence des Agneaux : Michèle rejette ce scénario pourtant écrit pour elle. Jodie Foster passant devant sa poubelle…
Nuits blanches à Seattle : Michelle refuse le film car elle ne se voit pas du tout là-dedans. Le film sorti elle va le voir et sort de la salle avec une furieuse envie de se fiche des claques.